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En cas de crise sanitaire mondiale, les pays du monde entier, les professionnels de la santé et les citoyens se tournent vers l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour obtenir des conseils et du soutien.
L'OMS affirme que sa mission est d'assurer une meilleure santé pour tous et d'œuvrer pour que « chacun, partout, ait les mêmes chances de mener une vie saine et sans danger ».
Il s'agit d'une organisation mondiale fondée en 1948 et basée en Suisse.
Elle fait partie des Nations unies et a pour objectif de veiller à la santé et au bien-être des populations du monde entier.
Elle travaille également à l'élimination des maladies.
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L'OMS compte 194 États membres et participe à un certain nombre de projets, notamment des campagnes de vaccination, l'aide aux personnes en cas d'urgence sanitaire et le soutien aux pays en matière de soins de santé.
L'OMS participe également à l'élaboration de lignes directrices mondiales en matière de sécurité alimentaire, de procédures pour les essais de médicaments, de normalisation des traitements, etc.
Elle est financée par ses pays membres et par des dons. L'année dernière, son budget s'élevait à 6,72 milliards de dollars.
Depuis 2017, elle est dirigée par l'ancien haut diplomate et ministre éthiopien de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Intervention d'urgence
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L'OMS collabore avec les gouvernements nationaux pour surmonter les urgences sanitaires telles que les catastrophes naturelles, les crises humanitaires et les pandémies.
Elle participe souvent à la fourniture de soins de santé aux personnes ayant besoin d'aide dans des zones de guerre comme Gaza.
Dans les pays en développement, l'OMS s'efforce d'améliorer la santé de la population en formant des personnes pour qu'elles deviennent infirmières et travailleurs de la santé dans leur propre pays.
Elle publie également des données et des fiches d'information sur les principales maladies, qui informent et influencent les politiques publiques.
Programme de vaccination
Les activités de l'OMS comprennent la surveillance, la prévention, le diagnostic, le traitement et la prise en charge des maladies transmissibles, des maladies non transmissibles et des troubles de la santé mentale.
L'organisation s'efforce également d'éliminer les maladies en menant de nombreuses campagnes sanitaires mondiales. Par exemple, en 1974, l'OMS a lancé le Programme élargi de vaccination (PEV). À l'origine, ce programme visait à vacciner les enfants du monde entier contre les six maladies suivantes :
- la diphtérie
- la coqueluche
- le tétanos (DPT)
- la poliomyélite
- la rougeole
- la tuberculose
Le programme a ensuite été étendu à 13 vaccins universellement recommandés et à 17 vaccins supplémentaires recommandés pour des contextes particuliers.
Résultats obtenus
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L'éradication de la variole reste l'une des plus grandes réalisations de l'OMS.
La variole était une maladie dévastatrice qui a causé des millions de morts avant d'être éradiquée.
En 1967, l'OMS a intensifié ses efforts pour éradiquer la variole en lançant un programme massif de vaccination et de surveillance dans le monde entier pendant plusieurs années.
Après plus d'une décennie de travail, l'OMS a déclaré que la variole avait été éradiquée en 1980. C'est la seule maladie infectieuse à avoir obtenu cette distinction, et cela reste « l'un des succès de santé publique les plus notables et les plus profonds de l'histoire », selon l'OMS.
Grâce aux efforts mondiaux, la polio a été éliminée dans la plupart des pays, à l'exception du Pakistan et de l'Afghanistan.
En revanche, une initiative antérieure visant à éradiquer le paludisme, lancée en 1955, a été abandonnée en 1969, et les progrès ont été lents depuis lors.
L'OMS indique que différentes résolutions de l'Assemblée mondiale de la santé - l'organe décisionnel de l'agence qui se réunit chaque année et est composé de représentants de ses États membres - ont réaffirmé cet objectif depuis 1955 jusqu'à la dernière fois en 2015.
Depuis 2015, 12 pays ont été certifiés exempts de paludisme par l'OMS. L'un des principaux objectifs de la « Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 » de l'OMS est d'éliminer le paludisme dans au moins 30 pays d'ici à 2030.
En 2021, le premier vaccin antipaludique a été recommandé par l'OMS pour prévenir le paludisme chez les enfants, et en 2023, l'OMS a lancé un programme de vaccination. Dans le cadre de cette nouvelle initiative, 12 pays de différentes régions d'Afrique devraient recevoir 18 millions de doses du tout premier vaccin antipaludique d'ici 2025.
Critique
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L'OMS a été critiquée pour sa réponse à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014. Une mauvaise communication et un personnel incompétent ont été pointés du doigt pour son incapacité à réagir rapidement à l'épidémie.
Les partisans de l'organisation affirment que certaines des critiques formulées à l'époque étaient injustes et que les attentes étaient irréalistes.
L'OMS peut fournir des données et des analyses, mais elle n'a pas le pouvoir de prendre des mesures indépendantes. Elle ne peut intervenir que lorsqu'un pays membre lui demande de l'aide.
L'OMS a également fait l'objet d'un examen minutieux pour la manière dont elle a réagi à la pandémie de Covid.
En 2020, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il retirerait son pays de l'organisation mondiale, estimant qu'elle n'en faisait pas assez pour stopper la propagation du Covid-19 et l'accusant d'être sous le contrôle de la Chine à la suite de la pandémie.
Les États-Unis étant le principal bailleur de fonds de l'OMS, cette décision a été un coup dur pour l'organisation.
Immédiatement après son élection à la présidence des États-Unis, Joe Biden a annulé la décision annoncée par M. Trump et a assuré l'OMS du soutien politique et du financement des États-Unis en 2021.
Un groupe d'experts indépendants constitué par l'OMS a conclu que la pandémie aurait pu être évitée et que la réponse combinée de l'OMS et des gouvernements mondiaux était un « co*cktail toxique ».
Le groupe a fait valoir que le comité d'urgence de l'OMS aurait dû déclarer l'épidémie en Chine comme une urgence internationale une semaine plus tôt que cela n'a été le cas.
Pour lutter contre la prochaine pandémie, le groupe a appelé à une meilleure gouvernance mondiale et à un financement accru de l'OMS.
